Sélection Grand Prix des Lectrices ELLE 2020 – jury de novembre.
Mike est amoureux de Verity, éperdument amoureux, désespérément amoureux. Entre Mike et Verity, ce fut la passion, un lien fort, indéfectible. Le sexe et les jeux sexuels auxquels ils aiment s’adonner conduit leur relation à son paroxysme. Puis la distance isole les amoureux, et Verity se créée une nouvelle vie. De son côté, Mike n’envisage pas une seconde sa vie sans Verity. Est ce le désespoir ou la folie qui amène Mike à croire que V lui appartient pour la vie ?
On perçoit assez vite un trouble obsessionnel lié à la personnalité de Mike. Il est amoureux et obstiné quelques soient les circonstances. On est là pour assister à la mise en place méticuleuse de tous les éléments de son environnement, tout en se demandant à quel moment le château de cartes va s’effondrer et quelles en seront les conséquences. Le cheminement est un peu long à mon goût et les rebondissements quasiment inexistants. Quand un drame se produit, il est temps de s’interroger sur la capacité de Mike à vivre persuadé de choses qui n’existent pas, et aussi de douter sur la crédibilité des intentions de Verity. Araminta Hall parle-t-elle ici de masculinité dominante ? Du penchant naturel à discréditer les femmes ? De comment l’amour peut rendre fou ? Tout ça n’est pas très clair.
Notre part de cruauté d’Araminta Hall, Editions Préludes, 448 pages.