Camille Benyamina et Véro Cazot
Les petites distances

Max se sent seul et insignifiant. Malgré tout ses efforts, il n’arrive pas à nouer de relations. Il est invisible. Puis un jour, il disparaît pour de bon.

Léonie est belle et rayonnante. Mais sa joie de vivre est ternie par les démons qui la hantent, qui l’assaillent le soir dans son lit. Ses nuits sont un enfer, elle ne dort plus. Jusqu’au jour où Max s’installe furtivement dans son appartement. Comme par magie, ses démons s’évanouissent et elle retrouve le sommeil. Certes, elle ne voit pas Max mais perçoit certaines choses attestant de sa présence : un frôlement, une odeur, des sensations étranges et agréables.

Max, coincé dans un mode parallèle, cherche un sens à sa vie et questionne ses origines. Surtout Max vibre au contact de Léonie. Il n’a d’yeux que pour elle. Il est amoureux.

Max et Léonie semblent faits l’un pour l’autre. Et pourtant tant de choses les séparent. Les signes sont là. Faut-il encore les percevoir. Savoir où aller. Trouver sa place. S’ouvrir à l’autre. Exister.

Une histoire étonnante dans laquelle les couleurs vives (le jour, la vie, la lumière) côtoient les couleurs sombres (la nuit, les angoisses, le désespoir). C’est beau, tendre et émouvant.

Les petites distances de Camille Benyamina et Véro Cazot, aux Editions Casterman, 150 pages.