Sélection Grand Prix des Lectrices ELLE 2020 – jury de décembre.
Après son divorce, Lane revient avec ses filles Analee et Talley à Waddel, petite ville de Floride. Son père Neil Fielding n’est maintenant plus qu’un vieillard diminué et sénile. Erma, sa femme vit sa vie doucement, le dos courbé après tant d’année sous l’autorité dominante de son mari. Car en effet Neil n’a pas toujours été cet homme placide à l’air inoffensif. Il fut un temps où il était directeur d’une école de garçons et paraît-il faisait preuve d’une grande violence vis à vis d’un certain nombre de garçons « égarés ». Cette sinistre affaire crée de sombres remous et attire des reporters zélés et des familles en quête de vérité. Un beau jour, Susannah disparaît et ensuite Analee. Que se passe-t-il donc à Waddel ? Tout est-il lié à la famille Fielding ?
Honnêtement, on ne voit pas de façon évidente où Lori Roy veut en venir. Les personnages sont assez peu contrastés et souvent catégorisés. Certes le suspense est là, on veut connaître le mot de la fin mais rien de beaucoup plus. Peut-être est ce finalement l’histoire d’une femme désoeuvrée, fille d’un père tyrannique et d’une mère soumise, qui a tenté de s’échapper et vivre normalement. Peut-être que les malédictions n’existent pas, que tout n’est que le simple fait d’un enchevêtrement de gens bons et méchants. Peut-être qu’il faut lire entre chose entre lignes. J’avoue ne pas avoir été vraiment subjuguée.
Sous les eaux noires de Lori Roy, Editions Le Masque, 320 pages.